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Titres: |
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La vague de mobilisations citoyennes qui a commencé
le 17 décembre 2010 avec l’action du
jeune Mohammed Bouazizi 26 ans, un chômeur diplômé
universitaire, a initié une transition inattendue
dans la région du Nord de l’Afrique et
dans le Moyen Orient qui peut y conduire à
la démocratisation et le respect pour les droits
humains. Un élan vers la démocratisation
que personne ne prévoyait il y a à peine
quelques mois.
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1.- Éditorial |
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L’AMARC
et l’ouverture des ondes dans le Nord
de l’Afrique et dans le Moyen Orient
La vague de mobilisations citoyennes qui a
commencé le 17 décembre 2010 avec
l’action du jeune Mohammed Bouazizi 26
ans, un chômeur diplômé universitaire,
a initié une transition inattendue dans
la région du Nord de l’Afrique
et dans le Moyen Orient qui peut y conduire
à la démocratisation et le respect
pour les droits humains. Un élan vers
la démocratisation que personne ne prévoyait
il y a à peine quelques mois.
Les medias sociaux, les téléphones
cellulaires ont joué un rôle important
dans les mobilisations; cependant le pluralisme
facilité par les médias associatifs
est essentiel à l’intégration
des expériences citoyennes dans des territoires,
pour faire entendre les voix citoyennes sur
des demandes spécifiques. Le développement
d’un système pluriel de médias,
qui distribue la ressource hertzienne sur un
secteur public, un secteur commercial et particulièrement
un secteur des médias communautaires
et associatifs, est une étape nécessaire
et suffisante à la démocratisation
et le respect des droits humains en Afrique
du Nord et au Moyen Orient. Un défi de
rendre réel le droit à la communication
dans une région où la liberté
d’expression était et l’est
encore bafouée quotidiennement.
Les changements politiques se sont produits
tout d’abord en Tunisie et par la suite
en Égypte et les mobilisations de la
société civile dans tous les pays
de la région poursuivent l’ébranlement
de pouvoirs paralysés et dictatoriaux.
Les enjeux citoyens sont, entre autres, l’emploi
pour les jeunes; de terminer avec la corruption;
une nouvelle constitution; la participation
dans la construction d’une société
meilleure et faire entendre leurs voix sur des
enjeux politiques, sociaux et économiques;
l’inclusion des femmes, des jeunes et
des exclus dont l’existence à été
mis à l’écart pendant des
décennies. Des questions essentielles
lorsqu’il s’agit de reconnaître
le rôle des femmes, l’inclusion
des jeunes et des marginalisés et de
faire entendre leurs voix.
Malgré la tendance à considérer
l’Afrique du Nord et le Moyen Orient,
où le monde Arabe en tant que région
il y a une énorme diversité de
situations d’un pays à l’autre
lorsqu’on parle du « printemps arabe
». Tandis qu’en Tunisie des changements
constitutionnels ouvrent la porte au pluralisme
des médias, en Égypte c’est
l’incertitude qui domine. Ailleurs il
y a des ouvertures dans des pays comme la Jordanie,
le Maroc, la Mauritanie et même ailleurs.
Dans d’autres pays tels la Syrie, le Yémen,
le Bahreïn, pour ne mentionner que quelques
uns, le défi posé par les mobilisations
citoyennes se heurte à la répression
des régimes renfermés sur eux
mêmes. Le mouvement citoyen pour la démocratisation
et le changement est une réalité
dans la région et les radios communautaires
qui travaillent à éclore le droit
à la communication doivent exprimer leur
solidarité, leur venir en aide et partager
leurs connaissances afin de rendre possible
un fort mouvement des médias associatifs
et communautaires.
L’AMARC a contribué au développement
des medias associatifs et communautaires dans
la région de l’Afrique du Nord
et du Moyen Orient, grâce à la
tenue de l’AMARC 9, la conférence
mondiale des radios communautaires accueillie
par Ammannet du 11 au 17 novembre 2006 en Jordanie.
Par la suite avec la conférence de l’Afrique
et du Maghreb et du Moyen Orient accueillie
par chaire de l’UNESCO à Rabat
au Maroc, du 20 au 22 octobre 2007 contribuant
au concept sur la radio associative et communautaire
dans la région. Les événements
récents ont transformé 2011 dans
l’année pour le développement
des médias associatifs et communautaires
en Afrique du Nord et dans le Moyen Orient,
tel que proposé par le conseil d’administration
international de l’AMARC. Restez en syntonie!
Marcelo Solervicens
Secrétaire general de l’AMARC
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| 2.-
Moyen Orient et l'Afrique du Nord | |
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AMARC
participe dans la mission IFEX-TMG sur l’état
de la liberté d’expression en Tunisie
ll’association mondiale des radiodiffuseurs
communautaires, AMARC participe du 9 au 16 avril dans
la mission IFEX-TMG pour évaluer ce qui a change
pour le meilleur en relation à la censure depuis
la dernière mission et sur ce qu’il faut
changer afin d’améliorer le pluralisme
et la liberté d’expression en Tunisie.
La mission prendra note des changements depuis le
14 janvier, et la construction d’un cadre législatif
institutionnel et professionnel qui protège
la liberté d’expression et renforce les
standards professionnels. La mission est composée
des organisations qui œuvrent pour la liberté
d’expression et pour le droit à la communication,
dont l’AMARC, Article 19, Index. International
Media Support et ANHRI.
L’AMARC, en collaboration avec l'Instance nationale
pour la reforme de l'information et de la communication,
INRIC et le soutien d’International Media Support,
IMS contribue à des ateliers qui coïncident
avec la mission sur la réforme des médias
et sur les médias communautaires. L’AMARC
centrera également son attention sur l’égalité
de genre et l’accès des femmes au droit
à la communication.
L’atelier sur la réforme des médias
analysera la réforme des médias audiovisuels
et inclura des présentations sur les normes
et les standards internationaux, des exemples d’autres
pays qui ont entreprise des transitions démocratiques,
les perspectives des experts tunisiens sur la situation
en Tunisie et ses limites et, débats sur les
objectifs et les stratégies de réforme
des médias menant à recommandations
d’action.
L’atelier sur les médias communautaires
analysera et soulignera le potentiel de développement
des médias communautaires en Tunisie. L’atelier
analysera le rôle des médias communautaires
dans la construction de la démocratie et soulignera
les expériences et les stratégies de
développement des médias communautaires
dans les pays en transition démocratique.

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Tunisie:
l’AMARC salue la fin des années de répression
L’Association Mondiale des Radiodiffuseurs
Communautaires (AMARC) salue la fin de la dictature
en Tunisie de Zine el-Abidine Ben Ali et exprime sa
solidarité et soutien aux revendications pour
des droits civils, politiques et économiques
du peuple de la Tunisie.
L'AMARC appelle le gouvernement par intérim
à rompre avec les années d’obscurantisme
et de répression. Que dans la nouvelle étape
les droits humains et la liberté d’expression
soient pleinement garanties. Que termine l’état
d’urgence pour consolider un processus démocratique,
libre et pacifique. Ce processus doit inclure la liberté
des médias et de l’internet incluant
la fin du contrôle gouvernemental sur la radiodiffusion
et la mise sur pied des médias indépendants
et communautaires.

Photo par: Habib M’henni
L'AMARC appelle également à la libération
de tous et toutes les prisonniers politiques et lèver
les restrictions au plein exercice des droits et la
libre mobilité d’anciens prisonniers
politiques. Nous demandons également la reconnaissance
des organisations de la sociétécivile,
terminer les restrictions à la liberté
d’association, la reconnaissance des parties
politiques proscrits; terminer l’ harcèlement
des défenseurs des droits humains et des activistes
politiques; la fin de la surveillance des internautes
et du blocage des sites Internet; la distribution
de libres interdits et la fin de la censure des publications.
Pendant plus de 23 années, le dictateur Ben
Ali, qui a fui le pays vendredi, a mis sur pied un
état policier dans lequel la critique et l’opposition
étaient combattus avec l’ harcèlement,
la censure, l’emprisonnement et la torture.
L’AMARC à suivi de près les abus
contre les droits humains en Tunisie et il fondateur
du groupe de suivi IFEX-Tunisie. Ce groupe a été
mis sur pied en 2004 en tant que coalition international
d’organisations de défense de la liberté
d’expression.La récente vague de protestations
est commencée le 17 décembre avec l’action
du jeune Mohammed Bouazizi, un chômeur de 26
ans qui vendait sans permis, des fruits et légumes.
Lorsque la police a confisqué ses biens et
l’a frappé detruisant son gagne pain,
il a eu recours au seul moyen qui lui permet de faire
une dénonciation sur la place publique. Il
s’est aspergé de pétrole et s’est
brulé devant le bureau du gouverneur régional.
Il est mort trois semaines après.
Les démonstrations se sont transformées
dans un mouvement de proteste large contre le gouvernement
et la corruption de l’élite au pouvoir.
L’AMARC salue le courage de ceux qui ont brisé
le cercle de la peur et de la répression en
Tunisie, incluant nombreux manifestants qui sont morts
les dernières semaines sous les balles de forces
de sécurité.Ce qui est maintenant nécessaire
c’est une action pour un changement politique
durable.
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Conférence
de l'Egypte et la réunion au cours de 29-31
Mars 2011
Par Sawsan Zaidah
J'ai participé à une réunion
le 29 Mars 2011 au Caire, qui a été
organisé par l'International Media Support
(IMS), pour que les organisations internationales
discutent de la façon de soutenir les médias
égyptiens après la révolution.
Les ONG participantes à la réunion étaient
les suivants: UNESCO, l'article 19, Deutsche Welle
(DK-Akademie), Open Society Institute (OSI) et l'AMARC.
Lors de la réunion Steve et moi avons présenté
la radio communautaire sur Internet "Horytna"
en tant que membre de l'AMARC en l'Egypte et la façon
dont la radio peut être une plaque tournante
pour promouvoir l'établissement des radios
communautaires à travers l'Egypte, à
partir de l'Internet, puis sur la bande FM une fois
législations des nouveaux médias permetent
des radios FM indépendantes en Egypte, qui
devrait se produire dans un an ou deux.
Horytna a également été présenté
comme un membre actif dans le réseau dont le
réseau Community Media Network (ONG de radio
AmmanNet) a développé la région.
Nous nous rencontrons avec l'IMS et le directeur
de la radio Horytma pour discuter de l'idéen
d'établir un réseau national de correspondants
pour la radio sur Internet. L'IMS ont exprimé
leur intérêt pour le projet et ont demandé
à Ahmed de présenter une proposition
de projet.
IMS a également exprimé leur intérêt
à soutenir les activités de la CMN dans
la région en organisant un atelier pour les
activistes des médias communautaires au Caire.
Nous avons convenu que la CMN leur fera parvenir une
proposition de projet.
Steve et moi avons participé à la conférence
de deux jours les 30-31 Mars 2011, Le Caire, sous
le titre «La reconstruction de médias
égyptiens avenir pour la démocratie
en Egypte". Il a été organisé
par le Conseil supérieur égyptien de
la culture, l'Université du Caire et l'arabe
Media Center à l'Université de Westminster.
Lors de l'ouverture de la conférence par le
représentant du ministre égyptien de
la Culture, Hussam Nassar, a souligné dans
son discours l'importance et la nécessité
de soutenir les médias locaux et communautaires
à travers l'Egypte, en particulier en dehors
des villes.
Un représentant d'une organisation locale
d'études sur les médias "Orbit",
Ali Bilal, a déclaré dans son document
que les études des médias en Egypte
montrent que les gens dans les zones rurales sont
marginalisées par les médias traditionnels.
Dans la séance de clôture de la conférence,
l'éminent journaliste égyptien Hafez
Al-Mirazi, a confirmé la nécessité
de soutenir les médias locaux et communautaires
dans les zones rurales en Égypte. Après
la conférence, il m'a dit qu'il allait organiser
un atelier local, y compris la semaine prochaine une
session sur la nécessité pour les médias
locaux et communautaires dans les zones rurales. J'ai
informé Ahmed Samih de la radio Horytna à
ce sujet et lui a demandé de participer et
de présenter les activités de l'AMARC
dans la région arabe.
La déclaration finale de la conférence
a adopté ma proposition d'inclure la nécessité
de soutenir les médias communautaires établissant
en Egypte à ce stage. Pendant le premier jour
de la conférence de Steve et moi avons présenté
deux documents. Le mien était sur: le rôle
des radios communautaires et les médias sociaux
dans la promotion des réformes politiques et
des médias dans la région arabe".
Ce qui suit est un résumé de mon exposé:
"Quand on parle des libertés des médias,
propriété des médias en Egypte,
ainsi que dans d'autres pays arabes, est un facteur
clé des gouvernements dans les médias
la région c'est le contrôle par le biais
de leur monopole légal de diffusion du secteur
des médias;. où les législations
ne permettent pas de licences non-gouvernementale
de téléviseurs et radios, et par la
majorité des propriétaires de journaux.
Par conséquent, les médias appartenant
à et géré par les communautés
locales sont une garantie majeure pour la liberté
des médias.
Dans le cas du contrôle des médias par
l'Etat les organisations de la société
civile en Egypte sont marginalisées et entravées
dans leurs efforts pour atteindre les gens et contribuer
au développement de leur pays. Ces organisations
doivent être habilitées, en les aidant
à avoir leurs propres médias communautaires
pour promouvoir leurs activités dans la protection
des droits humains.
La Révolution égyptienne a été
centrée au Caire et dans d'autres grandes villes,
et les médias égyptiens n'ont pas réussi
à refléter la façon dont les
gens dans les zones rurales, qui constituent la majorité
de la population égyptienne, se sentent sur
la révolution. Avec les prochaines élections
parlementaires en Septembre et l'élection présidentielle
entre Novembre, il y aura un besoin urgent de soutenir
l'établissement de radios communautaires et
d'autres formes de nouveaux médias dans les
zones rurales.
Les activistes des médias communautaires en
Egypte et dans les autres pays arabes, ne devraient
pas attendre pour la réglementation ou que
les lois à changent et leur permette de diffuser
sur les radios FM. Ils peuvent commencer par l'établissement
de leurs radios sur Internet, en utilisant les nouvelles
technologies et les réseaux sociaux, wiki-blogs
sur Internet, qui a été un outil puissant
pour faire la révolution égyptienne
devenu réalité.
Tout en travaillant sur les médias communautaires
Internet peut renforcer leurs capacités, développer
les compétences des journalistique et de gestion,
la mise en place des studios, la production de matériel
médiatique et le développement de leurs
ressources financières pour atteindre ces exigences.
Une fois le changement des législations permettent
aux collectivités locales et aux ONG d'obtenir
des licences de radiodiffusion FM, les activitées
Internet des médias communautaires auront la
capacité d'ici là appliquer et à
obtenir des licences FM pour atteindre un plus large
éventail de people. Les activistes des médias
communautaires n'ont pas à attendre que le
Conseil supérieur militaire en Egypte et pour
les gouvernements d'autres pays arabes, pour changer
les législations et les projets de nouveaux
projets de loi. Ils devraient prendre des initiatives
et défendre leurs propres opinions sur la législation
des médias en Egypte après la révolution
".
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Rapport
sur la région Maghreb et Afrique du Nord
Par la vice-présidente de l'AMARC, Zaidah
Sawsan,
Jordanie 25 avril 2011
Changements dans la région Maghreb
et Afrique du Nord
Les révolutions tunisienne et égyptienne
ont été l'étincelle pour des
changements rapides sur la scène politique
et social dans la région arabe. Les manifestations
dans les rues et les mouvements sociaux sur Internet
se sont révélé des outils puissants
pour le changement et la réforme.
Les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter,
ont été utilisés en tant que
médias alternatifs par les révolutionnaires
égyptiens.
Depuis la révolution du 25 janvier, dans la
région arabe les utilisateurs des médias
sociaux sur Internet ont augmenté d'environ
30%. Le temps passé par les utilisateurs sur
les médias sociaux a récemment doublé.
L'augmentation des utilisateurs de médias
sociaux favorise principalement les femmes qui constituent
désormais 30 à 48% des utilisatrices
des médias sociaux, tandis que les femmes,
en tant que journalistes et grand public, comptent
pour moins de 35%. Pour la première fois dans
le monde arabe, les femmes jeunes ont joué
un rôle considérable dans la révolution
et dans les soulèvements actuels.
Cependant, la révolution égyptienne
a été centrée au Caire et d'autres
grandes villes, les gens dans les zones rurales, qui
n'ont pas accès à l'Internet, ne sont
pas vraiment impliqués.
Avec les prochaines élections parlementaires
en septembre et l'élection présidentielle
au mois de novembre, il est urgent de soutenir les
radios communautaires et d'autres formes de nouveaux
médias dans les zones rurales.
Les activistes des médias communautaires dans
les pays arabes ne devraient pas attendre que les
législations et les lois changent pour leur
permettre de diffuser sur la bande FM. Ils peuvent
commencer par l'établissement de leurs radios
sur Internet, en utilisant les nouvelles technologies
et les réseaux sociaux ou les wiki-blogs sur
Internet, lesquels ont été un outil
puissant pour faire en sorte que la révolution
égyptienne devienne un réalité.
Tout en travaillant sur les médias communautaires,
Internet peut renforcer leurs forces respectives,
développer les compétences des journalistes,
la gestion, la mise en place des studios, la production
de matériel médiatique et le développement
de leurs ressources financières pour atteindre
cesexigences. Toutes ces activités peuvent
se réaliser en attendant le changement des
législations afin de permettre aux collectivités
locales et les ONG d'obtenir des licences de radiodiffusion
FM, pour atteindre un plus large éventail de
personnes. La radio communautaire Al-Balad en Jordanie,
qui a opéré sur l'Internet pendant cinq
ans avant qu'il commencé à émettre
sur la bande FM en 2005, est un exemple réel
à ce chapitre.
Les activistes des médias communautaires n'ont
pas à attendre que le Conseil supérieur
militaire en Egypte ou que les gouvernements d'autres
pays arabes changent les législations et les
projets de loi. Ils peuvent lancer des initiatives
et défendre leurs propres points de vue sur
les lois des médias en Égypte après
la révolution.
Activités prévues
Nous avons l'intention d'utiliser ces deux mécanismes:
les face à face et de la communication en ligne
pour renforcer et appuyer les radios communautaires
dans le monde arabe. Nous allons soutenir la création
de groupes locaux engagés dans le plaidoyer
et le lobbying et faire un effort important de sensibilisation
dans la région arabe sur l'importance de la
radio communautaire.
Après une recherche minutieuse et l'identification
des individus et des groupes qui peuvent travailler
au sein de leurs propres communautés et pays,
nous nous efforcerons dans le but de former des groupes
et des individus et de les soutenir dans l'établissement,
le maintien et le développement de la radio
communautaire dans leurs pays.
Nous allons organiser trois conférences annuelles.
Nous produirons des manuels imprimés et en
ligne pour soutenir la production conjointe et les
amendements aux lois audiovisuelles existantes. Nous
soutiendrons également les campagnes de sensibilisation
et défendrons les activistes des radios communautaires,
s'ils sont confrontés à des problèmes
judiciaires ou administratifs.
Nous prévoyons supporter les organisations
locales de la société civile et des
groupes sociaux pour lancer de nouvelles radios sur
Internet. Cela se fera en leur fournissant de la formation
et de l'équipement.
Nous prévoyons également développer
une série d'activités visant à
promouvoir la couverture médiatique sur des
questions de genre. L'accent devrait être mis
sur les aspects relatifs aux femmes, ainsi que les
appels à des réformes demandées
par les manifestants et les militants sociaux.
Les pays ciblés par nos activités sont
la Jordanie, l'Egypte, la Palestine, la Syrie, l'Irak,
leYémen et le Bahreïn.

Photo par: Jonathan Rashad
Réalisations
L'Internet est aussi une plate-forme plus accessible
pour les nouvelles locales et les services d'information
qui peuvent contribuer au développement démocratique.
AmmanNet est devenu le premier diffuseur communautaire
arabe à utiliser l'Internet pour mettre en
évidence les enjeux locaux. Plus tard, en 2005,
sous le nom de Radio Al-Balad, celle-ci est devenue
la première radio communautaire à obtenir
une licence FM en Jordanie
En 2007, Radio Al Balad a accueilli une conférence
régionale Maghreb et Afrique du Nord pour la
radio communautaire avec la participation del'Egypte,
la Syrie, la Palestine, la Tunisie, le Soudan et le
Bahreïn. Parmi les résultats, la première
radio internationale en Egypte a été
lancée avec la coopération de Radio
Horytna (Le Caire). Cette collaboration s'est intensifiée
depuis la révolution égyptienne du 25
Janvier 2011. En Palestine, Radio Al-Balad coopère
avec le Réseau des nouvelles palestiniennes,
avec Radio Al-Nadjah, la station de radio universitaire
de Naplouse et avec Qamar FM (Jéricho). Au
Yémen, Radio Al-Balad a travaillé en
collaboration avec la station de radio Internet de
la jeunesse, ShababNet. Ce travail comprend un soutien
technique et de formation en journalisme. Les développements
politiques actuels ont mis en évidence l'importance
des médias sociaux et, par le fait même,
la possibilité d'obtenir des changements à
long terme dans le paysage médiatique pour
bâtir un avenir démocratique.
Au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique, les
médias communautaires ont été
pris plus au sérieux. En Jordanie, la privatisation
du secteur de l'audiovisuel sur la base de la loi
de 2004 a marqué le début de l'audiovisuel
et pour la première fois la possibilité
de médias audiovisuels indépendants.
AmmanNet est l'une des premières radios communautaires
qui ont commencé à diffuser en 2005
sur la bande FM en Jordanie. Il est en réseau
avec d'autres stations nouvellement créées
à l'intérieur du pays et dans les pays
voisins. Plus récemment, la Jordanie a été
témoin de la mise en place des radios en zones
rurales, principalement stations universitaires avec
une base communautaire dans des villes comme Ma'an,
Madaba et Irbid.
L'idée de la radio par Internet, qui a débuté
en Jordanie avec la création de
AmmanNet en 2000, s'est propagée dans de nombreux
pays arabes. L'Égypte, le Yémen, le
Maroc, l'Algérie et l'Irak ont tous utilisé
I'Internet pour faire des transmissions audio. Cependant,
la radio communautaire terrestre a été
plutôt limitée à la Jordanie,
la Palestine et l'Irak.
La privatisation limitée des ondes dans la
plupart des pays arabes au début du 21ème
siècle a permis le développement de
la radio commerciale, mais les obstacles politiques
et
administratifs ont empêché la propagation
de la radio communautaire.
La radio communautaire a reçu un coup de pouce
en Jordanie et de nombreux pays du Mashrek en 2006,
lorsque l'Association mondiale des radiodiffuseurs
communautaires, AMARC, a tenu sa Conférence
mondiale, AMARC9 à Amman, organisée
par AmmanNet/ Radio Balad al.
Depuis lors, quatre stations de radio communautaire
ont été établies en Jordanie.
Les tentatives visant à répandre l'idée
dans les pays du Maghreb a fait son chemin avec la
tenue d'une conférence régionale à
Rabat en 2008.
En Mars 2011, j'ai participé, en tant que vice-président
de l'AMARC région Maghreb et Afrique du Nord
à une conférence et une réunion
des donateurs qui a eu lieu au Caire sous le titre
«La reconstruction de médias égyptiens
pour la de la démocratie en Égypte".
La conférence était organisée
par le Conseil supérieur égyptien de
Culture, l'Université du Caire et le Centre
des Médias Arabes.
L’événement a eu lieu à
l'Université de Westminster.
Dans la conférence et la réunion des
donateurs, organisée par l'IMS, j'ai présenté
les activités de l'AMARC dans la région
arabe et comment l'AMARC peut prendre en charge les
médias égyptiens après la révolution
dans le cadre d'un réseau régional pour
soutenir les médias communautaires.
Tout au long de la conférence et de la réunion,
les médias, la société civile
et les personnalités officielles ont exprimé
leur intérêt concernant les médias
communautaires et la volonté de soutenir les
initiatives de ces derniers en Égypte et dans
la région.
Défis
Le principal obstacle à l'établissement
de la radio communautaire a été la réticence
des gouvernements arabes et des organismes de réglementation
pour autoriser la diffusion et octroyer des fréquences
de radio FM. Cependant, le contexte politique évolue
et AmmanNet/Al Radio Balad a démontré
que l'utilisation de l'Internet comme un point d'entrée
peut renforcer les efforts de plaidoyer ainsi que
offrir une expérience pratique de développement
de la radio communautaire, laquelle a été
ignorée dans presque tous les plans de développement
des pays arabes.
Citant le fait que la délivrance des licences
de radio est une question de souveraineté,
la plupart des agences internationales et puissances
étrangères, ont laissé cette
question aux responsables locaux. L'absence d'une
campagne de sensibilisation soutenue a permis aux
gouvernements d'éviter de régler ce
problème critique du développement.
La radio communautaire est également une question
de liberté d'expression. Avec la plupart des
médias appartenant à des gouvernements
ou à des gens d'affaires proches des gouvernements,
la liberté d'expression a peine à exister
sur les ondes locales terrestres. En outre, avec la
plupart des médias et des journalistes, basés
presque exclusivement dans les diverses capitales
arabes, les communautés rurales, en particulier,
ont été privées de leurs propres
médias locaux, permettant ainsi à l'administration
centrale de resserrer leur contrôle sur un pays
entier, en gardant les médias centralisés
et sous surveillance. Les besoins des districts en
dehors de la capitale sont rarement pris en compte
et lorsqu'ils le sont, les faits sont généralement
traités par des experts qui vivent dans la
capitale plutôt que par des individus vivant
dans les zones rurales elles-mêmes.
La télévision par satellite, l'Internet
et le téléphone mobile ont beaucoup
fait pour briser le monopole d'État sur l'information.
Mais malgré ces progrès, un vaste secteur
de la société est maintenue dans l'obscurité.
Les gouvernements dans le monde arabe ont redoublé
leurs efforts en utilisant leur propre centre national
basé sur les émissions terrestres pour
alimenter le public en dehors de la capitale avec
une dimension gouvernementale et de propagande. Sans
voix et sans autre chance pour l'interactivité,
le public, dont une grande partie n'a pas accès
aux nouveaux médias, est maintenu dans l'obscurité
relative. La télévision par satellite
a fait des grands progrès dans de nombreux
domaines, mais, pour la plupart, les grandes chaînes
comme Al Jazira ou Al-Arabiya n'ont pas le temps de
régler les problèmes locaux dans le
nord de la Syrie, la Jordanie, au sud ou l'ouest en
Égypte. Ces collectivités locales ne
seront pas en mesure d'améliorer leur sort
jusqu'à ce qu'elles aient accès à
des médias interactifs, lesquelles ne sont
pas onéreux et peuvent être aisément
exploités. Par sa nature même, les coûts
d'équipement de radio communautaire et les
effectifs sont faibles. Obtenir des informations de
la radio ne coûte presque rien. Des récepteurs
de radio existent dans presque toutes les maisons
dans le monde arabe, peu importe la distance.
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| 3.-
Pomotion et défense du droit à la communication | |
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Forum
Social Mondial: Déclaration de l'Assemblée
pour le droit à la communication ( Le droit
d'informer et d'être informé )

Photo par: Normand Stockwell
Dakar - 11 février 2011.
Nous, acteurs de l’information alternative,
militants qui utilisons la communication comme outil
de transformations sociale :
Constatant que dans un contexte mondial caractérisé
par :
* la mainmise des pouvoirs politiques, économiques
et industriels sur l'information, et l’instrumentalisation
de l’information par les Etats;
* une liberté d’expression des peuples
niée, entravée ou réprimée
;
* un accès à l’information pour
l'ensemble des citoyens peu ou pas garanti ; une répression
violente contre les citoyens et les acteurs de l’information
; la marchandisation et l’uniformisation de
l'information ; la défiance croissante de l'opinion
publique par rapport à l'information véhiculée
par les médias traditionnels.
Observant plus particulièrement en Afrique
:
* une absence quasi généralisée
de lois en faveur de l’accès des citoyens
à l’information ; une liberté
d’expression et une liberté de la presse
mises à mal par des lois liberticides ; des
entraves ou censures faites aux communautés
pour la mise en place de médias communautaires.
Et que dans le même temps, des perspectives
se dessinent face à ces constats inquiétants
:
* une prise de conscience et une capacité
plus grande des citoyens à participer à
la production et à la circulation de l’information
pour favoriser la justice sociale ; une émergence
de médias alternatifs et citoyens qui contribuent
à des changements sociaux et politiques, comme
le montrent les récents événements
en Tunisie et en Égypte.
Nous déclarons que le droit à la communication
est un droit fondamental et un bien commun de l’humanité.
Nous nous engageons à :
* défendre, appuyer et promouvoir toutes
les initiatives qui garantissent et renforcent le
droit à la communication et à l’information
comme un droit humain fondamental ; construire un
plaidoyer pour obtenir un cadre législatif
et réglementaire pour les médias publics,
alternatifs et communautaires, garantissant notamment
un meilleur droit d’émission. reconnaître
et protéger les acteurs de l’information
et de la communication partout dans le monde ; créer
et renforcer les synergies entre tous les acteurs
de la transformation sociale ; promouvoir l’accessibilité
et l’appropriation des médias et des
TIC par tous les citoyens, sans restriction de genre,
de classe ou d’origine ; promouvoir les mécanismes
de communication permanente entre les acteurs, les
participants et les organisateurs des forums sociaux,
notamment le Forum social étendu, et les expériences
de communication partagée. soutenir le développement
et le renforcement des médias communautaires
et alternatifs ; combattre la censure et garantir
la liberté d’expression sur Internet
; réfléchir à un modèle
qui garantisse la viabilité, la pérennité
et l'indépendance des médias alternatifs
; donner une place centrale aux questions liées
au droit à la communication dans les espaces
des forums sociaux.
Plan d’action :
* Mobiliser nos campagnes d’information et
de sensibilisation autour des thèmes clés
de l’agenda international (Rio + 20, G8 G20,
Forum Palestine, Durban, etc.)
* Organiser un forum mondial des médias libres
et alternatifs en 2012 inscrit dans le processus des
FSM.
En tant qu’acteurs de la communication, nous
affirmons notre soutien aux peuples tunisien et égyptien,
nous appelons leurs gouvernements à lever toute
censure et à mettre fin à la répression
contre tous les citoyens et acteurs de l'information.
Nous appelons également tous les acteurs de
la transformation sociale à unir nos forces
dans la lutte pour le droit à l’information
et à la communication sans laquelle aucun changement
ne serait possible.
Ont participé à cette assemblée
:
- Abong, association brésilienne des ONG
(Brésil)
- Action Jeunesse (Maroc)
- African Klomeo renaissance (Nigeria)
- AK-Project (Sénégal)
- Alai - Agencia Latinoamericana de Información
(Ecuador)
- Alba TV (Venezuela)
- Alternatives (Canada)
- Amarc Association mondiale des radios communautaires
- Aphad (Sénégal)
- Arcoiris TV (Italie)
- Babels
- Berlin Carré (Allemagne)
- Caritas (France)
- CIC Bata (Espagne)
- Cdtm72 (France)
- Cedidelp (France)
- Ciranda (Brésil)
- Citim (France)
- Commons strategies group (Allemagne)
- Communautique (Canada)
- Editions Charles Léopold Mayer (France)
- e-Joussour (Maroc)
- Federacion de sindicatos de periodistas (Espagne)
- FocusPuller (Italie)
- Forum alternative (Maroc)
- Fundacion Quepo (Espagne)
- Giaba (Guinée Bissau)
- Guinée Culture (Guinée)
- HEKS (Sénégal)
- IMC (Africa)
- Imersao Latina (Brésil)
- Indymedia
- Intervozes (Brésil)
- KebethCache women resource center (Nigeria)
- Maison des citoyens du monde (France)
- Maison des droits de l’homme (France)
- Maison du Monde d’Evry (France)
- May first / People link (Etats-Unis)
- Mission for Youth (Ouganda)
- Pambazuka (Afrique)
- Queens Magazine (Nigeria)
- Revista Forum (Brésil)
- Ritimo (France)
- Rural Health women Day (Nigeria)
- Saharareporters.com (Nigeria)
- Social Watch (Italie)
- Solafrika
- Soylocoporti (Brésil)
- Support Initiative For sustainable development
(Nigeria)
- Survie (France)
- TIE (Brésil)
- TV Star (Sénégal)
- UnisCité (France)
- UPO (Espagne)
- Vecam (France)
- WarriorsSelf-Help group (Kenya)
- WSFTV, World Social Forum TV
Contacts : Info_fsmdakar@ritimo.org
.
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Les
poursuites contre les radiodiffuseurs recommencent
au Chili
Le 21 Mars, lors de l'audience avec le procureur
Luis Cortez Pablo, la poursuite du Sud métropolitaine
au Chili, a infomé Marcelo Fuentes Nuñez,
directeur de la radio communautaire Radio Tentation
du Paine, ainsi que trois autres membres de la station
sera officialisée lors d'une audience prévue
pour le 10 mai par la 5e chambre du tribunal de
San Bernardo de garantie.
Cette partie formelle des opérations effectuées
le 9 Novembre 2010 (http://legislaciones.item.org.uy/index?q=node/1928)
par les responsables de l'enquête policière
(PDI) et vise à la mise en œuvre de
l'article 36 B, le point A de la loi générale
des télécommunications qui prévoit
des peines d'emprisonnement pour ceux qui diffusent
sans autorisation. Selon le témoignage du
directeur de la station la plainte a été
proposée par le ministère des Télécommunications
et de l'Association des Radiodiffuseurs du Chili
où se rassemblent la plupart des diffuseurs
privés de radio commerciale.
Grâce à ces mesures, l'État
chilien fait de nouveau un usage disproportionné
de la loi pénale pour poursuivre les membres
des stations de radio non autorisées. Le
fait s'est aggravé parce que dans le Chili
il y a encore une loi qui impose des restrictions
discriminatoires contre les radios communautaires.
Il est rappelé que la Système interaméricain
de droits de l'homme a développé à
cet égard: «Les États ont l'obligation
d'établir un cadre réglementaire qui
favorise un accés libre, ouvert, pluriel
et sans entraves aux ondes, ce qui implique la conception
des institutions qui permettent et non dificultent,
la discussion de toutes les questions et les événements
d'importance publique. Rien de tout cela est conforme
à l'usage indiscriminé de la loi pénale
comme un mécanisme pour limiter la libre
circulation des opinions et des informations, surtout
lorsqu'elles portent sur des affaires publiques.
"
Pour plus d'informations:
Juan Ortega
Représentant national
skype: kikeortegaf
twitter: @ kike_ortega
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| 4.-
Nouvelles des radios communautaires | |
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AMARC
ALC Une nouvelle étape du réseau
31 mars a terminé la coordination régionale
de gestion mise sur pied en 2003 par Ernesto Lamas
et l'équipe de Buenos Aires. Le bureau exécutif
regional fonctionne depuis le1er avril à Lima,
au Pérou, coordonné par Carlos Rivadeneyra.
Dans cette ville se sont réunis du 28 au 30
avril, le Conseil régional de l'AMARC ALC,
pour planifier et définir des actions de cette
nouvelle phase. Était également présent
Maria Pia Matta, élu président de l'AMARC
AMARC 10 International.
En Septembre 2010, tous les partenaires ont été
invités à participer aux élections
pour le vice-président et le vice-président
du Réseau des femmes de l'AMARC ALC. Carlos
Aparicio, le Mexique, et Pearl Wilson, du Chili, ont
été choisis pour remplir ces fonctions.
Ils sont rejoints au sein du Conseil régional
/ représentants sous-régionaux: Liliana
Belforte, en Argentine, du Cône Sud, Ana Limachi,
de la Bolivie pour les pays andins, le Brésil
João Malerba, Guillermo Ramos, d'El Salvador,
en Amérique centrale; Esteus Sócrates
Vásquez Mexique et Sony, en Haïti, les
Caraïbes.
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AMARC Europe nouveau conseil élu en assemblée
générale

Les membres ont élu un nouveau
conseil d’administration de l’AMARC Europe
à Dublin le 26 février 2011:
Mariano Sanchez, president, (Espagne),
Sally Galliano,vice-présidente
(Irlande),
Agus Hernan, trésorier, (Pays
Basque).
Lucia Ruiz (Espagne) représentante
du réseau international des femmes dans l’Europe
de l’Ouest et élu les vice-présidentes
du conseil,
Michaela Adelberger, de l’Association
des radios communautaires de l’Autriche,
Pierre Boucard, Sun, le son Unique,
(France);
Sangita Basudev, Commedia Sheffield
(Royaume Uni);
Jean Paul Gambier, de la CNRA, (France);
Riitta Haapakoski, Radio Robin Hood,
(Finlande);
Christian Vasilica Juri, West City Radio,
Roumanie;
Henry Loeser, Radio R. (République
Tchèque)
CRAOL est le groupe représentatif, de coordination,
de plaidoyer de formation et de soutien aux radios
communautaires en Irlande. Pour de plus amples informations
veuillez visiter : www.craol.ie
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L'AMARC
déménage!
L'AMARC déménage dans
le même édifice que la radio communautaire
CIBL et l'ARCQ (Association des Radios Communautaires
du Québec, dans un nouvel édifice, la
maison mondiale de la radio communautaire sera située
au coin des rues Sainte-Catherine et Saint-Laurent
à Montréal, dans le centre culturel
de la métropole et au pied du centre-ville.
L'édifice est certifié LEED, ce qui
signifie qu'il respecte l'environement, l'AMARC aura
une plus grande visibilité.

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L'AMARC
participera au FIESS (Forum International Economie
Sociale et Solidaire )
Entre le 17 et le 20 octobre 2011 l'AMARC
participera au Forum International de l'économie
Sociale et Solidaire (FIESS). La conférence
débute le 17 octobre avec Développement
des radios communautaires et politiques publiques
et plus tard dans la journée la Maison mondiale
de la radio communautaire à Montréal.
Pour plus d'information sur le FIESS (http://www.fiess2011.org)
ou cliquez
ici pour le programme complet en format pdf.

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| 5.-
Activités, projets | |
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L’AMARC
a couvert avec succès le Forum social mondial
2011 à Dakar, Sénégal

Photo par: Normand Stokwell
L’association mondiale des radio diffuseurs
communautaires, (AMARC) a couvert les alternatives
sociales à la globalisation néolibérale
débattues par les organisations de la société
civile au Forum Social Mondial. Du 6 au 11 février
2011 à Dakar, Sénégal, les mouvements
sociaux, les réseaux, les ONG et autres organisations
de la société civile ont débattu
sur des enjeux contemporains tels la bio-diversité,
les changements climatiques, la diversité ethnique
et culturelle, le colonialisme, le militarisme et
les relations entre le travail et la production lors
de la dixième édition du Forum Social
Mondial. Pour des informations sur le FSM 2011, allez
à http://fsm2011.org
.
L’AMARC a contribué activement au FSM
avec des représentants qui ont participé
dans des séminaires, dans le conseil international
du FSM et lors des débats et échanges
pour explorer des façons d’augmenter
l’impact social des médias communautaires
dans la construction d’alternatives sociales
et pour l’empouvoirement, particulièrement
de femmes et des marginalisés, en vue d’atteindre
les objectifs de développement et de bonne
gouvernance par l’existence de sociétés
civiles fortes à travers l’Afrique.
Plus de 20 journalistes des radios communautaires
de l’Afrique, de l’Asie-Pacifique, e l’Amérique
latine, de l’Europe et de l’Amérique
du Nord, ont couvert les activités, les débats
et les alternatives pour le développement et
la démocratisation. L’AMARC Afrique a
coordonné la couverture avec l’Union
des
radios associatives et communautaires de Sénégal
et avec des journalistes des radios communautaires
de toutes les régions de l’AMARC en anglais,
français, espagnol, portugais, wolof et autres
langues. Des informations sont aussi disponibles en
espagnol à travers l’agence de nouvelle
Púlsar. La couverture pour l’asie-pacifique
Etats-Unis et l’europe a été assurée
par le Réseau International des Femmes. La
couverture a été complétée
par la collaboration collective de l’agence
Inter Press Service (IPS) et de Panos Ouest Afrique,
entre autres. Pour de plus amples informations et
pour écouter et rediffuser les podcasts, allez
à
http://www.amarc.org/index.php?p=World_Social_Forum_2011_FR
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L'AMARC-RIF 8 mars : La voix aux femmes et la participation
dans les processus politiques

Du 8 au 31 mars, le Réseau International des
Femmes de l’Association Mondial des Radiodiffuseurs
Communautaires (AMARC-RIF) a célébré
la Journée internationale des femmes avec une
radiodiffusion mondiale sur l’Internet, dédiée
aux femmes et à la problématique de
genre.Le thème de cette année était,
La voix aux femmes et la participation dans les processus
politiques. La diffusion a débuté à
12h00 GMT, samedi, le 8 mars et s’est terminé
le 31 mars. Pour écouter les émissions
diffusées, visitez notre page web au www.8mars.amarc.org
. Ils sont déjà disponibles. Nous vous
encourageons à rediffuser les émissions
dans votre radio!
L’AMARC RIF veut s’appuyer sur son expérience
locale et ses connaissances pour obtenir un soutien
plus large envers la participation active des femmes
aux processus de démocratisation. Nous espérons
que cette campagne de radiodiffusion contribuera substantivement
à la discussion sur la participation des femmes
dans les processus de démocratisation pour
améliorer leurs conditions de vie et dans la
définition du développement sur le long
terme et de la bonne gouvernance de leurs communautés.
,La septième transmission annuelle de la Journée
internationale des femmes a compté sur des
émissions en diffusées en anglais, français,
espagnol, portugais arabe, népalais, japonais,
entre autres langues.
Nous vous invitons à nous joindre l’an
prochain pour une huitième campagne mondiale
de radiodiffusion pour la journée internationale
de la Femme en 2012!
Le Réseau international des femmes de l’AMARC
est une grande assemblée de communicatrices
travaillant pour assurer le droit des femmes à
communiquer à travers et à l’intérieure
du mouvement de radio communautaire. Pour vous informer
sur d’autres programmes et actions du RIF visitez
www.win.amarc.org
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La 2ème Conférence européenne
de radio diffuseurs communautaires, Communiquer la
diversité, termine à Dublin, Irlande.

La section européenne de l’association
mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC
Europe) a tenu une conférence de trois jours
à Dublin, Irlande, du 24 au 26 février
2011 pour analyser les défis de médias
communautaires en Europe et définir des actions
visant le renforcement du mouvement des radios communautaires
et le droit à la communication en Europe. Dans
son discours de fermeture de la 2ème Conférence
européenne de radio diffuseurs communautaires,
Communiquer la diversité, La présidente
de l’AMARC, Maria Pia Matta, tête de la
délégation internationale, a souligné
que l’événement a permis de poursuivre
le renforcement du mouvement des radios communautaires
en Europe, une composante importante du mouvement
des radios communautaires dans le monde. La conférence
a été organisée par l’AMARC
et par CRAOL, le forum des radios communautaires en
Irlande. Pour de plus amples informations, visiter
http://europe.amarc.org/conference_euro_2/
Les représentantes des radios communautaires
de l’Europe de l’Ouest, du Centre et de
l’Est, ainsi que des représentantes de
organismes de régulation et des allies, se
sont rencontrés pour analyser, entre autres,
les cadres régulateurs du secteur, l’éducation
des adultes à travers lles radios communautaires,
les pratiques féministes dans les radios communautaires,
les langues minoritaires et les instruments de la
communication. Dans leur assemblée générale,
les membres ont adopté des résolutions
et défini le plan d’action, incluant
des stratégies pour la transition vers la radio
numérique, sur les échanges de programmes,
sur la formation et la professionnalisation des journalistes
des radios communautaires sur la protection des langues
minoritaires, et ont decidé de célébrer
le 21 octobre comme la journées des femmes
dans les radios communautaires.
Les membres ont également élu le nouveau
conseil d’administration de l’AMARC Europe
composé par Mariano Sanchez, president, (Espagne),
Sally Galliano,vice-présidente (Irlande), Agus
Hernan, trésorier, (Pays Basque). Ils ont ratifié
Lucia Ruiz (Espagne) comme la représentante
du réseau international des femmes dans l’Europe
de l’Ouest et élu les vice-présidentes
du conseil, Michaela Adelberger, de l’Association
des radios communautaires de l’Autriche, Pierre
Boucard, Sun, le son Unique, (France); Sangita Basudev,
Commedia Sheffield (Royaume Uni); Jean Paul Gambier,
de la CNRA, (France); Riitta Haapakoski, Radio Robin
Hood, (Finlande); Christian Vasilica Juri, West City
Radio, Roumanie; Henry Loeser, Radio R. (République
Tchèque)
CRAOL est le groupe représentatif, de coordination,
de plaidoyer de formation et de soutien aux radios
communautaires en Irlande. Pour de plus amples informations
veuillez visiter : www.craol.ie
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Radio voix sans frontières a célébré
avec succès sa 14ème édition

Appelant à la célébration de
la diversité humaine dans la société,
Radio voix sans frontières (RVSF), un marathon
radiophonique multilingue contre la discrimination,
a voyagé partout à travers le monde
le 21 mars 2011 pour sa quatorzième édition.
Produite par l’Association mondiale des radiodiffuseurs
communautaires (AMARC) en collaboration avec des producteurs
et des stations de radio communautaires de partout
dans le monde, la radiodiffusion internationale a
commémoré la journée internationale
de l’ONU pour l’Élimination de
la discrimination raciale.
Même si RVSF n’est réalisée
qu’une seule fois par année, les stations
de radio communautaires sont encouragées à
télécharger les programmes de RVSF et
les retransmettre sur leurs ondes tout au long de
l’année. Les émissions sont disponibles
en différentes langues en cliquant sur le bouton
podcast à l’adresse suivante: http://www.rvsf.amarc.org.
En plus de renforcer une culture socialement inclusive
du secteur de la radio communautaire et favoriser
l’accès aux médias par des minorités
et des groupes désavantagés, RVSF encourage
également les stations à employer les
nouvelles technologies de communication telles que
l’Internet pour faire entendre leurs voix.
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Justice
pour les radiodiffuseurs philippins tués, fin
à l'impunité!
L'Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires
(AMARC) a condamné dans les termes les plus
fermes le 29 mars 2011 à Katmandu, Nepal, l'assassinat
de la journaliste vetéran Marlina Len Flores-Sumera
de DZME-AM à Malabon City, Philippines 24 dernières
Mars.
La culture de l'impunité aux Philippines n'a
pas diminué, malgré le changement de
régime ces dernières années et
les promesses souvent d'un gouvernement juste sous
la présidence de Benigno Aquino III. Flores-Sumera
est la quatrième journaliste tué sous
le gouvernement de huit mois aux Philippines.
Il est désolant de constater que tous les
journalistes tués sous le régime Aquino
ont été radiodiffuseurs. Il est affligeant
en outre qu'une femme soit abattue en Mars, mois des
droits de l'International Mois Femmes.
Nous blâmons le gouvernement phillippin pour
son incapacité à arrêter les assassinats
de journalistes, les autorités philippines
n'ont pas encore envoyé des signaux forts,
envers les groupes criminels, que les assassinats
de journalistes seraient sévérements
punis par la loi, d'où la constante culture
d'impunité. La preuve en est le taux de condamnation
atrocement faible des assassins de jounalistes et
le rythme élévé des tentatives
de meutre.
Nous rejetons les déclarations faites par
des représentants du gouvernement philippin
qui cherchent à diluer l'assasinat de Flores-Somera
dans une simple dispute foncière. Alors que
la victime est personnellement impliqué dans
les affaires de l'association de voisinage à
Silonian, une association de propriétaires
dans Maysilo, ville de Malabon, dans les faits la
victime était un radiodiffuseur et avait commenté
sur le sujet lors d'une émission. Chaque journaliste
tué est une attaque contre la liberté
de la presse et le droit du peuple à la communication.
L' AMARC envoie ses plus sincères condoléances
au mari de la victime et leurs trois jeunes enfants,
parents, amis et collègues. Nous tenons à
assurer nos collègues aux Philippines que l'AMARC
et ses membres dans le monde entier se sont engagés
à soutenir les journalistes philippins et à
demander justice pour tous leurs collègues
assasinés.
Enfin, nous réitérons notre demande
au gouvernement des Philippines de mettre fin aux
assassinats des membres des médias et à
la culture d'impunité dans le pays. Que le
gouvernement Aquino remplisse sa promesse envers son
peuple.
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| 6.-
Gestion des désastres et changement Climatique | |
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HAITI:
UNE ANNEE APRES LE TREMBLEMENT DE TERRE DU 12 JANVIER
2010.

Il y a un an, Haïti a été frappée
par un a été frappée par un violent
séisme qui a fait plus de 250 000 mille morts,
plus de 300 000 blesses, plus de1 million 500 mille
personnes déplacées et des dégâts
matériels considérables. Le conséquences
du séisme ont amené les Nations Unies
à le considérer comme la plus grave
jamais enregistrée dans le monde durant les
cent dernières années.
Les peuples du monde entier ont manifesté
leur solidarité en vue de répondre à
la crise humanitaire d’urgence que vivait le
peuple frère d’Haïti. Un an après,
la situation reste extrêmement difficile pour
le peuple haïtien. Plus d’un million de
personnes vivent encore dans les rues sous des tentes
courant toute sorte de risques liés au climat,
à l’insalubrité, l’insécurité.
A cela est venue s’ajouter une épidémie
de choléra qui a déjà tué
plus de 3 000 personnes dans les milieux ruraux et
les quartiers défavorisés de la capitale.
L’ampleur des pertes causées par le
tremblement de terre et autres catastrophes, l’épidémie
de choléra en tête, sont d’ailleurs
le résultat d’un passé historique
marqué par la colonisation où les richesses
naturelles ont été exploitées
et exportées vers les grandes puissances de
l’époque; c’est également
le résultat de plusieurs occupations étrangères
et l’imposition au pays par des puissances étrangères
et les institutions financières internationales
de politiques contre la population.
Au niveau interne la succession de dictatures militaires
et civiles a contribué a affaiblir l’État
qui n’avait aucune politique sociale et un modèle
économique visant le changement des conditions
de la population.
À partir du début du vingtième
siècle, sous l’influence des États-Unis
qui occupaient Haïti à l’époque,
le territoire a été réorganisé
autour de la capitale. Conséquence : des familles
entières ont été poussées
à l’exode rural, sans que des activités
économiques aient été développées
en ville. Les problèmes de logement en sont
le reflet. À l’origine, Port-au-Prince
a été construit pour loger 250 000 habitants,
alors que plus de 3 millions de personnes y vivaient
avant le séisme alors qu’il n’y
avait aucun programme de logements sociaux.
La tragédie du peuple haïtien dans cette
première année de reconstruction laisse
apparaître les profondes inégalités
du développement global qui condamne les peuples
à vivre dans la dépendance. Cette situation
nous oblige à regarder les politiques de coopération
internationale et comment elles contribuent au développement
social intégral et soutenable.
Un an après le tremblement de terre, les promesses
d’aide faites par les bailleurs de fonds internationaux
pour aider à la reconstruction de Haïti
arrivent au compte-goutte, seulement 42% des fonds
promis sont décaissés alors que les
besoins de la population en matière de logement,
de santé ne sont pas satisfaits.
Suite au tremblement de terre en Haïti, le 12
janvier 2010, l’AMARC a décidé
d’utiliser l’expérience accumulée
par les radios communautaires afin de contribuer à
l’aide humanitaire en Haïti en contribuant
au rétablissement du réseau des radios
communautaires dans les régions affectées.
A l’occasion du premier anniversaire de cette
terrible catastrophe, l’AMARC renouvelle sa
solidarité avec le peuple haïtien et son
mouvement des radios communautaires et réaffirmons
la souveraineté et l’autodétermination
des peuples dans leur lutte pour construire au milieu
de l’adversité une société
plus juste.
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Communication,
Vulnérabilité, gestion de désastres
et Changement climatique : le rôle des radios
communautaires

L’Association mondiale des radios communautaires,
AMARC en collaboration avec SAKS (Sosyete Animasyon
ak Kominikasyon Sosyal), REFRAKA (Rezo Fanm Radyo
Kominotè Ayisyen) et AMEKA (Asosyasyon Medya
Kominotè Ayisyen), ont organisé la
première conférence des radios communautaires
dans les Caraïbes « Communication, Vulnérabilité,
gestion de désastres et Changement climatique
: le rôle des radios communautaires»
qui s'est tenu du 4 au 6 mai 2011 à Port
au Prince, Haïti.
La Conférence a permis aux représentants
et parties prenantes des radios communautaires de
toutes les régions du monde, de se réunir
en Haiti afin d’échanger sur leurs
expériences, dans la sensibilisation, la
diffusion de l’information, l’accompagnement
de leurs communautés avant, pendant et après
les désastres, notamment en Asie après
le tsunami en Indonésie, dans la Caraïbe
notamment en Haïti, Martinique, Guadeloupe,
Cuba, en Amérique latine, notamment au Chili.
Cette conférence a permis l'’analyse
des meilleures pratiques des radios communautaires,
des ONG et des gouvernements, dans la prévention
et la la réponse aux catastrophes naturelles
ainsi que dans la mitigation et l’adaptation
au changement climatique, en vue de la définition
de lignes d’action pour renforcer et augmenter
l’effectivité des radios communautaires
et de la société civile.
http://www.amarc.org/index.php?p=conference_caribeenne_fr
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Déclaration
de la première conférence des radiodiffuseurs
communautaires dans la Caraïbe
Nous, femmes et hommes de radios communautaires
et associatives, des organisations de la société
civile en Haïti, Jamaïque, République
Dominicaine, Dominique, Guyane, Trinidad -Tobago
et Guadeloupe, et des représentants de radios
de l'Asie Pacifique, de l’Europe et l'Amérique
latine, réunis lors de la première
conférence des radiodiffuseurs communautaires
de la caraïbe, tenue à Port au Prince,
du 4 au 6 mai 2011, déclarons à la
communauté nationale et internationale ce
qui suit.
Il y a un année, Haïti à été
dévastée par un violent tremblement
de terre qui a fait plus de 300 mille morts, plus
de 500 mille blessés, 1 million et demi de
déplacés et des dommages matériels
considérables. Les conséquences du
tremblement de terre ont mené les Nations
Unies à la considérer la pire catastrophe
dans le monde au cours des derniers cent ans.
La situation du peuple haïtien reste difficile.
Près de 700 milles personnes vivent encore
dans la rue sous des tentes, exposées à
tout danger lié au climat, à la salubrité
et à l'insécurité. Les plus
affectés sont les enfants, les personnes
de troisième âge et les femmes. En
ce qui concerne les femmes la violence physique
et sexuelle à augmenté, et atteigne
des chiffres alarmantes. À ceci s'ajoute
une épidémie de choléra, qui
a déjà tué plus de 5 mille
personnes dans les zones rurales et les quartiers
les plus pauvres de la capitale.
L'étendu des pertes du tremblement de terre
et des catastrophes telle l’épidémie
de choléra sont, également le résultat
d'un passé et d'une colonisation qui a spolié
les ressources naturelles au bénéfice
des grandes puissances de l'époque et de
l'imposition de politiques néolibérales
par les organisations financières internationales
telles que l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC),
le Fond Monétaire International (FMI) et
la Banque Mondiale (BM).
Dans le pays, la succession de coup d’états
et des dictatures militaires, ajouté à
la mauvaise gestion des dirigeants a contribué
à affaiblir le tissu social, a délaisser
les politiques sociales d'un modèle économique
destiné à améliorer les conditions
de vie de la population.
La tragédie vécue par le peuple haïtien
met en évidence les profondes inégalités
du développement global qui condamne des
peuples entiers à vivre dans la dépendance
et le paternalisme. Cet état de choses nous
mène à analyser les politiques de
coopération internationale et le rôle
de la Commission pour la Reconstruction à
la lumière de leur véritable contribution
au développement au développement
et à la justice sociale.
Nous affirmons que l'exercice du droit à
la communication est une garantie de la reconnaissance
et du respect des droits humains qui sont essentiels
dans le renforcement de l'État et des organisations
sociales, tout particulièrement celui des
associations des femmes dans le pays.
Nous affirmons qu’il est essentiel de connaître
et rendre transparent l'investissement de ressources
dans la reconstruction du pays et que, pour que
cela soit possible, il faut un système de
médias indépendants et de radios communautaires
pour garantir que la reconstruction soit inclusive,
participative et qu'elle incorpore la perspective
de genre.
Nous appelons à la mise sur pied de politiques
publiques et cadres réglementaires favorables
aux radios communautaires et associatives, à
leur existence en tant qu'acteurs sociaux du développement
démocratique, à un accès équitable
aux fréquences et au financement publique
pour leur promotion et leur développement.
Nous dénonçons l’incendie criminel
des locaux et des équipements de la radio
Tèt Ansanm de Carice et appelons le gouvernement
haïtien à enqueter et à sanctionner
les coupables de cet attentat.
,
L'AMARC appelle les états, la société
civile et les organismes internationaux à
se concerter pour confronter la vulnérabilité
créée par le changement climatique
dans les Caraïbes et dans d' autres régions
du monde pour la promotion des droits humains, un
engagement pour la paix et la croissance dans l'équité.
Port au Prince, le 6 mai 2011
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L’AMARC appelle au rassemblement des radios
communautaires dans le soutien au peuple Japonais

Après le tremblement de terre et Tsunami
l'AMARC a offert son support à toutes les
radios communautaires du Japon et à AMARC
Japon dans leurs efforts. Visitez notre page solidarité
avec les radios communautaires au Japon en cliquant
ici
pour obtenir polus d'informations
|
|
|
| 7.-
Activités à venir | |
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16 octobre, Journée Mondiale de l'Alimentation
17 - 20 octobre, FIESS 2011
8 - 10 novembre, Bangkok, Thailande - Conférence
Asie-Pacifique
Novembre 2011, déménagement du secrétariat
25 novembre au 10 décembre 2011, 16 jours
28 novembre au 9 décembre, COP17
|
|
|
| 8.-
Le secrétariat international | |
|
|
Marcelo
Solervicens, Secrétaire général
Sylvie Gilbert, Consultante en comptabilité
Ricardo Costa, Consultant de projets
Nick Fillmore, Consultant en développement
de projets
Armando Navarrete, Consultant en site web
Marcia Cornejo Figallo, Comptable
Jean Philippe Theberge, Consultant en informatique
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veuillez contacter votre bureau régional ou
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À travers le service aux membres, le réseautage
et l’implémentation de projets, l’Association
mondiale de radiodiffuseurs communautaires (AMARC)
réunit plus de 4,000 radios communautaires,
fédérations et alliés de radios
communautaires en plus de 115 pays. Le principal impact
de l’AMARC depuis sa fondation en 1983 a été
d’accompagner et d’appuyer l’établissement
d’un secteur mondial de la radio communautaire.
L’AMARC fait plaidoyer pour le droit à
la communication au niveau international, national,
local et de quartier et défend et promeut les
intérêts du mouvement des radios communautaires
à travers la solidarité, le réseautage
et la coopération.
Pour de plus amples informations sur l’AMARC,
allez à http://www.amarc.org
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